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Justice

Vendée. Accusé d’avoir violé sa belle-fille pendant plus de deux ans, il est condamné à treize ans de prison

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Du 21 au 23 juin, avait lieu le procès au tribunal de la Roche-sur-Yon, de l’homme qui était accusé d’avoir violé sa belle-fille de 2014 à 2016. La jeune fille avait 12 ans au moment des faits.

C’est la fin d’une triste histoire qui s’est produite ce 23 juin. L’homme qui a violé sa belle-fille pendant près de deux ans a été reconnu coupable, cinq ans après les faits. Un soulagement pour la victime qui a aujourd’hui, 19 ans.

Deux ans de terreur pour la victime

L’homme avait une relation amoureuse avec la mère de la victime depuis quelque temps, suite à la séparation de cette dernière avec son ex-mari. Tout se passait très bien entre les trois membres de cette famille réunie, jusqu’à ce qu’un soir, le beau-père rentre dans la chambre de sa belle-fille pour l’a violé « Si tu dis quelque chose, je te tue. Et je me tue moi après, comme ça je n’irai pas en prison » . Ce sont les paroles de l’accusé juste après ce terrible acte. Les viols se sont poursuivis pendant près de deux ans., au rythme de trois à quatre fois par semaine. « J’avais peur de rentrer à la maison. Je me demandais si c’était de ma faute » explique-t-elle. Âgé de douze ans à l’époque, la jeune femme ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait, et pensait que cette situation était normale en raison son innocence. Mais c’est en constatant les coups de pressions de son beau-père et en parlant avec ses amies des relations qu’elles avaient avec leurs pères, qu’elle finit par comprendre ce qu’elle était en train de subir. Le climat de la maison était devenu invivable pour la jeune fille car un processus de chantage, de contrôle des sorties, de contrôle de la façon dont elle s’habillait s’était mis en place.

La découverte des faits au moment où elle témoignait pour sa mère

En 2016, la mère de la victime se sépare son petit ami en porte plainte contre lui pour « harcèlement moral ». La jeune fille est invitée à venir témoigner au commissariat. C’est à ce moment, qu’elle avouera tout à la gendarmerie et qu’elle portera plainte contre son ex-beau-père. Un gynécologue a confirmé la version de la jeune fille en affirmant qu’une rupture de l’hymen avait été produite il y a longtemps.

« Une relation qui n’aurait pas dû exister, mais il y avait des sentiments »

La cour d’assises du tribunal de la Roche-sur-Yon l’a condamné à 13 ans de prison. Il devra réparer les dommages et sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Il a également interdiction d’entrer en contact avec la victime, et de travailler ou faire du bénévolat en contact avec des mineurs.

L’accusé à tout de même reconnu les faits « C’est une relation qui n’aurait pas dû exister, mais il y avait des sentiments » a-t-il déclaré.