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Justice

La Roche-sur-Yon. L’hôpital doit verser 291 000 euros à une famille

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DR-L’hôpital de La Roche-sur-Yon et l’ONIAM sont condamnés à verser 291 000 à la famille d’un jeune homme qui subit de graves séquelles dû à une opération réalisée en 2007.

L’hôpital de La Roche-sur-Yon et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) sont condamnés par le tribunal administratif de Nantes à verser 291 000 euros à une famille, dont l’un des enfants a eu des complications médicales, en 2007.

En 2007, le fils de Laurent et Géraldine, alors âgé de 7 ans, est victime de fortes migraines. Par la suite, il est opéré à l’hôpital de La Roche-sur-Yon. Une semaine après l’opération, le chirurgien observe une « inflammation de la fosse nasale gauche » explique le tribunal administratif de Nantes. Un an plus tard, le CHU de Limoges observe la présence d’une brèche ostéoméningée, c’est-à-dire une lésion résultant d’un traumatisme crânien.

Le chirurgien en faute

Le tribunal administratif de Nantes rappelle que l’utilisation de digital-pointeur ou neuro-navigateur est possible depuis l’année 2000. Ces techniques permettent au chirurgien de bénéficier d’une assistance par ordinateur. Dans ce cas, le chirurgien n’a pas souhaité en utiliser, et c’est là qu’il « a commis une faute« .

Des séquelles, à vie

L’homme, âgé de 21 aujourd’hui garde des séquelles de cette opération. D’après Actu.fr, il est sujet à des troubles neurologiques. Après l’opération, l’enfant avait des troubles de compréhension, de lecture et de concentration. Si les préjudices moraux sont déjà douloureux pour le jeune homme, la cicatrice de 27 centimètres sur son visage l’est aussi.

C’est pour ces nombreuses raisons que l’hôpital de La Roche-sur-Yon et l’ONIAM sont condamnés à verser 258 000 euros au jeune homme. Pour le reste de sa famille, qui d’après le tribunal de Nantes ont eux aussi subit des préjudices, ils recevront 33 000 euros. L’ONIAM et l’hôpital de La Roche-sur-Yon sont également condamnés à payer les frais d’expertise, qui s’élèvent à 5 100 euros et le remboursement des frais de santé pris en charge par la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM), soit 16 000 euros.