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Justice

Noirmoutier : une aide à domicile condamnée pour des détournements auprès de personnes âgées

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Sur l’île de Noirmoutier, entre septembre 2023 et mars 2024, une femme de ménage de 49 ans a été reconnue coupable d’avoir détourné environ 8 000 euros au détriment de deux personnes âgées. C’est la banque de l’une des victimes, intriguée par une série de virements réguliers et « toujours des sommes rondes », qui a donné l’alerte. Les fonds étaient transférés du compte d’un homme de 82 ans vers celui de l’intervenante.

Une première victime signale des anomalies
Selon Actu.fr, chez une première victime, une femme âgée chez qui la prévenue intervenait régulièrement, il lui est reproché d’avoir subtilisé deux chèques et quatre billets de 50 euros entre janvier et mars 2024. À la barre, elle reconnaît uniquement un chèque de 110,50 euros, niant les autres retraits et un autre chèque d’un montant de 259 euros.

Une vingtaine de chèques encaissés
L’affaire prend plus d’ampleur avec la seconde victime, un octogénaire. L’aide à domicile reconnaît avoir pris « un peu de liquide », mais ce sont surtout les chèques qui retiennent l’attention : près de 20 chèques, totalisant environ 8 000 euros, ont été encaissés sur son compte personnel en l’espace de six mois.

Des antécédents déjà connus
Devant le tribunal, la prévenue évoque un « souci psychologique » pour expliquer ses agissements. Mais son profil interroge. Elle a déjà été condamnée en 2016 dans une affaire similaire, et fait actuellement l’objet d’un sursis probatoire prononcé en 2022 pour abus de faiblesse. Une mesure qui, selon le ministère public, « apparemment ne marche pas ».

La justice sanctionne des faits répétés
Le parquet a dénoncé « des faits financiers crapuleux toujours identiques » commis « au détriment de personnes vulnérables ». Il a requis une peine mixte comprenant la révocation du précédent sursis, une interdiction d’exercer dans le secteur de l’aide à domicile, et l’obligation de soins et d’indemnisation.

Une peine aménageable, mais stricte
Le tribunal a suivi en grande partie les réquisitions. La femme a été condamnée à dix mois de prison, dont huit avec sursis probatoire sur deux ans. Le sursis antérieur de six mois a été révoqué, soit huit mois de prison ferme, aménageables. Elle devra également suivre un traitement, travailler et ne plus exercer comme aide à domicile.

Une indemnisation de 8 590 euros
La prévenue est tenue d’indemniser les deux victimes à hauteur de 8 590 euros, au titre des préjudices matériels et moraux. L’affaire met en lumière la vulnérabilité de certaines personnes âgées et la nécessité d’une vigilance renforcée dans le secteur de l’aide à domicile.

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