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Justice

Un jeune gitan condamné à deux ans de prison ferme pour l’agression d’un brancardier à l’hôpital de Challans

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Le jeune gitan d’Alençon, auteur de l’agression violente d’un brancardier aux urgences du centre hospitalier de Challans (Vendée) le 6 avril dernier, a été condamné à deux ans de prison ferme lors d’une comparution immédiate le vendredi 26 avril.

Selon Actu.fr, le tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne a également prononcé une peine de deux ans avec sursis probatoire, assortie d’une obligation de soins et de dédommagement envers la victime, ainsi que d’une interdiction de revenir en Vendée et de contacter le plaignant. De plus, une indemnité de 10 000 € a été ordonnée à l’encontre du jeune homme en faveur de l’hôpital vendéen.

Les faits

Les circonstances de l’agression remontent à un samedi midi devant l’hôpital, où le brancardier, sortant pour sa pause déjeuner, a été violemment agressé par le prévenu. Le jeune homme de 23 ans aurait porté un coup de poing violent à la nuque du brancardier, le laissant inanimé au sol.

Tensions et confusion

L’incident aurait été déclenché par une interaction entre la famille du prévenu et le personnel hospitalier. Selon les témoignages, la famille accompagnait le père et le cousin du jeune homme pour des soins médicaux, et aurait mal interprété une réponse du brancardier, pensant qu’il était médecin. Cette confusion a conduit à une escalade de tensions, aboutissant à l’agression.

Réactions et suites judiciaires

L’avocat du centre hospitalier a déploré le caractère de l’agression et a souligné l’absence de justification pour un tel acte, surtout compte tenu de la courte période d’attente. Malgré les allégations de discrimination avancées par le prévenu, ces propos n’ont pas été corroborés par les éléments de preuve.

Le brancardier, bien que traumatisé, est en voie de rétablissement, mais reste profondément affecté par l’incident. L’hôpital de Challans a pris des mesures de sécurité renforcées après l’agression, engageant une entreprise de sécurité pour assurer une présence 24h/24, reflétant ainsi la gravité de l’événement et l’impact sur le personnel médical.

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