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Justice

Vendée : le maire des Sables d’Olonne ne veut pas retirer la statue de l’archange

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Alors que le tribunal administratif de Nantes a ordonné à la ville des Sables d’Olonne de retirer la statue de Saint-Michel qu’elle avait fait installer sur le parvis de l’église éponyme à la suite de la destruction de l’école Saint-Elme, le maire de la ville s’est fermement opposé à la décision après le vandalisme de cette dernière.

Dans moins de dix jours, une grande partie des Français va fêter Noël. Les citoyens attendent impatiemment ce jour de paix et de bonne humeur que chacun apprécie à sa manière. Mais apparemment, le maire des Sables d’Olonne est loin, très loin de cet esprit de Noël. En effet, le 18 novembre dernier, le rapporteur public a préconisé au tribunal administratif de Nantes, d’ordonner à la ville des Sables d’Olonne de déboulonner la statue de Saint-Michel qu’elle avait fait installer sur le parvis de l’église éponyme, suite à la destruction de l’école Saint-Elme. Ce jeudi 16 décembre, le tribunal a dévoilé sa décision en suivant le conseil du rapporteur public.

La ville fait appel

Il n’a fallu que quelques heures à Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne, pour réagir à cette décision via un communiqué de presse. « La ville ne se laissera pas faire et réaffirme que la place de la statue de l’archange Saint-Michel est sur la place Saint-Michel, devant l’église Saint-Michel ». C’est donc au nom du « bon sens » que la ville des Sables-d’Olonne a décidé de faire appel du jugement du tribunal administratif de Nantes et de demander dans l’attente de la décision d’appel, un « sursis à exécution ». Yannick Moreau a poursuivi le communiqué en poussant un coup de gueule contre la justice « Les tribunaux de notre pays ont pourtant autre chose à faire que d’instruire les demandes abusives de laïcistes radicaux complices de la « cancel culture » qui cherchent à déboulonner un par un les attachements culturels millénaires qui ont forgé notre identité collective ».

Il faut dire que cette décision a été rendue publique au lendemain du vandalisme de la statue que Yannick Moreau qualifie « acte de vandalisme inacceptable […] contre nos racines et notre culture chrétiennes ». Pour cette année, ce débat sur la statue de l’archange risque de venir se glisser dans les discussions autour du repas de Noël…